Intro :
La Lucertola - extrait de Una Lucertola con la Pelle di Donna
(Ennio Morricone, 1971). DAGORED. Licensed by BEAT RECORDS.
Surveillez les kiosques !
Le Charognard, fanzine de Jean-Sébastien Gaboury revient nous becqueter
la tripe et nous réjouir les sens. Au programme du #4 : une couverture
imparable reprenant l’affiche joyeusement datée de La Karatigresse aux
mains d’acier (Onna hissatsuken/ Sister Streetfighter, Kazuhiko Yamaguchi, 1974)
et un dossier sur Sergio Garrone, italien bisseux aujourd’hui
réévalué pour ses westerns – Une longue file de croix et
La horde des salopards, tout deux de 1969 – et jusqu’alors réputé
ou honni, c’est selon, pour son titre de gloire : Sévices à
la prison de femmes (1983). Avec les traditionnelles sections : cinéma
mexicain, extrême cinéma (Mondo, Death Tapes et toute la lie de
l’exploitation), kung-fu, du porno pour la curiosité, et drive-in
(séries B américaines).
Soit 60 pages de chroniques privilégiant l’enthousiasme de la
découverte à l’analyse. A commander (6 € port compris) à
Jean-Sébastien Gaboury 10, rue du Chaud Four 54 280 Velaine-sous-Amance,
à l’association Sin’ Art www.sinart.asso.fr ou à réclamer
avec virulence dans les boutiques spécialisées de la capitale.
Mad Movies Hors-série n°5 L’âge d’or du cinéma de genre
italien, avril 2005. Ceux qui ne l’ont pas méritent le bâton.
La première somme (196 pages) éditée en France sur cette
période incroyablement foisonnante allant du début des
années 60 au milieu des années 80. Cinq axes thématiques :
le Péplum, le Western, le polar, l’horreur, le cinéma
érotique. Probablement destiné à devenir un ouvrage de
référence malgré bien des impasses. Qui rendra justice
à Flavia la défroquée de Gianfranco Mingozzi ? Quid des
filmographies pléthoriques - et souvent inattendues - des artisans
(cinéastes, acteurs, compositeurs....) de l’ époque ? Autant
demander à un hors-série d’ offrir la richesse d’une
encyclopédie.... Une initiation, ou une redécouverte, passionnante.
On commande fissa à D.I.P. MAD MOVIES HORS SERIE 18 à 24 quai
de la Marne 75164 Paris cedex 19
Mario Bava et Jesùs Franco : oui au cinéma fantasmatique européen
Lisa et le diable (AKA : LISA E IL DIAVOLO)
de Mario Bava
STUDIO :
ITALIE / 1972
GENRE : LA VALSE DES PANTINS
AVEC : ELKE SOMMER, TELLY SAVALAS, EDUARDO FAJARDO, SYLVIA KOSCINA,
ALIDA VALLI, ALESSIO ORANO...
MUSIQUE: CARLO SAVINA
DUREE : 95 MIN
SUPPORT : DVD ZONE 2 PAL (FRANCE)
EDITEUR : ONE PLUS ONE
VIDEO : FORMAT 1.85:1 - 4/3
LANGUES : ANGLAIS - FRANCAIS — DOLBY DIGITAL MONO
SOUS-TITRES : Français
BONUS : BANDES ANNONCES de la collection – COURT METRAGE DOMINO CASS CRAD - FILMOGRAPHIES
– GALERIE D’AFFICHES - NOTES
DE PRODUCTION
Une touriste s’égare dans les rues de Tolède et rencontre un
diable chauve (Telly "Kojak" Savalas), grand manipulateur de mannequins et
d’humains. La nuit sera riche en décès prématurés
et en révélations morbides.
Film néo-gothique auquel sa liberté de ton vaudra une interdiction
en Italie et un remontage tendant à le rationaliser tout en engrangeant
la monnaie (La Maison de l’ exorcisme, 1974), Lisa et le Diable est l’œuvre la
plus cauchemardesque de Bava. Un voyage sans billet retour dans les limbes des
passions vénéneuses et de la mort souveraine.
Venus in Furs (AKA : venus iM pelz / PAROXISMUS)
de Jess Franco
STUDIO :
GRANDE BRETAGNE/ USA/ ALLEMAGNE/ ITALIE/ 1969
GENRE : FANTASME, MON BEAU FANTASME
AVEC : JAMES DARREN, BARBARA Mc NAIR, MARIA ROHM, KLAUS KINSKI, DENNIS PRICE...
MUSIQUE: MANFRED MANN, MIKE HUGG
DUREE : 86 MIN.
SUPPORT : DVD ZONE 0 NTSC (USA)
EDITEUR : BLUE UNDERGROUND
VIDEO : FORMAT 1.85:1 - 16/9ème COMPATIBLE 4/3
LANGUE : ANGLAIS — DOLBY DIGITAL MONO
SOUS-TITRES : NEANT
BONUS : ENTRETIEN AVEC JESS FRANCO – ENTRETIEN AUDIO AVEC MARIA "VENUS" ROHM - BANDE ANNONCE ORIGINALE – GALERIE D’IMAGES.
Un trompettiste rongé fuit la réalité dans les bras d’une
somptueuse créature dont il a assisté aux tourments entre les
mains funestes d’un trio de libertins. Univers parallèles, femme fatale,
addiction, voyeurisme, culpabilité, impossible vengeance... Franco baigne
ses thèmes dans une ambiance sixties en perpétuel décalage
et fait du Lynch avant l’heure !
L’un des sommets de la carrière démente de ce forcené de la
pellicule. Les scories inhérentes à son cinéma
(incontournables prises de vue estampillées cartes postales) et les
bidouillages de la production (immondes filtres de couleur vers la fin alors
que le montage d’origine suffisait amplement à semer le trouble) ne
parviennent pas à ternir ce joyau en équilibre instable entre
deux mondes. Forme avec Succubus (1967) du même Jesùs un
diptyque érotique, onirique et expérimental.