Anne LIZZY
Comédienne,
écrivaine,
expositienne,
art
plasticienne, éroticienne, personnalité persienne,
côté ombre, côté soleil elle illumine ou assombrit,
c'est selon ses humeurs. Le quotidien est son jardin, il suffit de s'y planter
pour apprécier ou détester. Elle aime les gros mots, arrache ses
maux de son antre incertaine, son sort en est jeté, les dés ne
sont pas pipés, elle ne maquille pas, aussi prenez là, jetez
là, faites en ce que vous voulez, mais de grâce, AIMEZ LA !.
" Fils spirituel
d’Yvette Horner et de Jean-Marc Thibault, cet autodidacte
édenté aspire à devenir imprésario, en regardant un
match de Ping-Pong à la télévision
québécoise, en 1983.
Durant cette retransmission sportive, alors qu’il ingurgite
une solide pizza américaine, arrosée d’un large Coca-cola,
il a soudain une révélation, pendant l’une des pages de
publicité qui ponctuent chaque point de la rencontre.
L’une de ces réclames, propose aux personnes
intéressées, de devenir imprésario d’artistes. Samuel
jette brutalement son repas, renverse son breuvage pour attraper l’un des
stylos, posés sur le bureau de son beau-frère, afin
d’inscrire sur un bout de papier, le numéro de
téléphone de l’organisme de formation. Tellement
enjoué par cette offre, il ne connaitra jamais le résultat final
de la partie de tennis de table.
Le lendemain, il se rend au lieu-dit de la publicité.
Là, il rencontre Jim Tremblay en personne, l’homme qui forma
l’un des roadies de Roch Voisine, et le chauffeur de Gilles Vignault,
durant les années 1972 et 1973.
Samuel obtient une bourse de la Communauté
Européenne, pour financer ses études. Après huit
années de stages sur le terrain, où il côtoie la
démaquilleuse de Céline Dion, et la diététicienne
de Ginette Réno, il est fin prêt à se lancer dans ce
difficile métier d’imprésario.
Il rentre en France, en 1991, dans sa ville natale du Havre, durant
deux années, il s’occupe tant bien que mal, de troupes inconnues,
dont il avoue aujourd’hui avoir oublié les noms. C’est en
1993, alors qu’il est en vacances en Bretagne à Plancoet,
qu’il met la main sur une perle rare: John Fireman. A cette époque,
John est un illustre inconnu, mais Tiennot voit en lui une future vedette,
grâce à son flair infaillible acquis durant sa formation au
Canada.
Il propose immédiatement à Fireman de prendre en main
sa carrière professionnelle; ce dernier accepte. Ensemble, ils forment
l’une de ces plus belles équipes d’hommes de
théâtre, que le monde connaisse. Très vite, leur
réputation dans les supermarchés de France et de Navarre,
n’est plus à faire. Ils s’attaquent par la suite, aux
comités d’entreprises, puis aux associations de commerçants,
de nouveau des succès.
Le tournant médiatique se produit en 1996, avec la sortie du
spectacle : Tout Hollywood et La Difficulté d’Être Belge, qui
obtient le premier prix du Festival Théâtral d’Envermeu.
Depuis, ils n’ont cessé de collectionner gloire, amour et
beauté.
Qui donc, mieux que Samuel Tiennot, pouvait écrire la
première biographie consacrée à John Fireman. De plus, son
style littéraire impeccable, n’est pas sans nous rappeler celui de
Céline. Proust, Baudelaire. Rimbaud, Hugo, Sartre et Racine. Un livre
magnifique, à lire absolument. "
Présentation de l'auteur, dans JOHN FIREMAN
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POULPATETESURTETESANSPOUX
(Photo © Lucette Omnibus) |
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JOHN FIREMAN, de Samuel
TIENNOT
(Editions des écrivains, 1999)
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THE JUNGLE CIRCUS, de Samuel
TIENNOT
(Editions des écrivains, 2000)
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